Si les problèmes causés par la gourmandise et l’avarice (la colonisation, l’apiculture et l’agriculture industrielle) étaient soulignés par un dernier repas avec des aliments qui disparaîtraient sans pollinisation?
Mon inspiration avec les éléments comestibles était de réfléchir à comment nous aurions accès à certains aliments et saveurs dans un monde post-abeille. Je me suis tournée vers le manifeste de cuisine futuriste. Écrit par le peintre Marinetti dans les années 30 en Italie, le manifeste proposait une nouvelle approche de la consommation qui était axée sur les petites bouchées de nourriture consommée sans ustensiles et qui créeraient des expériences multisensorielles et évocatrices. Ceci a inspiré la création des éléments comestibles du dernier repas.
Le dernier repas consiste en une déconstruction des saveurs, textures et de l’apparence de nourritures disparues servies dans des bols de cires créés en collaboration avec les abeilles et en une série de natures mortes représentant les aliments dépendant de la pollinisation.